TITRES |
EXECUTANT |
DIMENSIONS EN CM |
DATE |
LIBERTE
MADE IN CHEWIN GUM (Ou..." Busherie Hallal ") |
C. BORSOTTI |
155 x 160 x 100 |
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Le sens de cette installation comprise
entre, une étude design, une recherche perspective et architecturale,
une réalisation de tableau et une création lumineuse, se situe
dans une expression anti-hégémonique de l’artiste face
aux évènements qui ont succédé au 11 septembre
2001
La composition picturale de ce tableau-installation est axée sur
une perspective de bâtiments urbain, style immeubles de bureaux dont
la réalisation a nécessité un grand nombre d’heures
de création à la table à dessin. L’artiste a
voulu se servir du rond pour distribuer une perspective en effet fish-eye,
c’est-à-dire à 360°, qui n’est pas envisageable
avec notre vision naturelle. Il a imaginé regarder vers le haut et
se voir cerné par cette accumulation étouffante de béton,
limitant toute perspective physique ou mentale. A l’intérieur
de cet enchevêtrement de fenêtres, de balcons, d’immeubles
plus ou moins éloignés, plus ou moins hauts, il a intégré
les ingrédients les plus manifestes dont G. W. BUSH a réussi
l’amalgame pour justifier son messianisme. D’une part l’origine
de la croisade BUSHIENNE, c’est-à-dire le 11 septembre 2001,
matérialisé par une trace d’avion dans la ciel et une
vague fumée derrière des bâtiments. Le croisé
G. W. BUSH ayant déclaré la guerre au MAL ( comprenez les
MUSULMANS ), l’artiste a construit dans sa perspective un bâtiment
rappelant le minaret d’un muezzin. Puis les croisades faisant nécessairement
des dégâts collatéraux, il a eu une pensée pour
les morts en créant sur une des façades un cimetière
MUSULMAN en intégrant des fenêtres en croissant de lune sur
des volumes faisant penser à des tombes. Puis les croisades continuant
elles arrivent en MESOPOTAMIE, il était donc logique d’intégrer
un signes pour les BAGDADIS torpillés comme de vulgaires rats, dans
un côté du tableau est donc inscrit en ARABE : BAGAD CAFE
Merci G. W. BUSH grâce à toi on a matière à penser.
Merci G. W. BUSH grâce à toi ils ont matières à
panser.
Cette installation est travaillée dans un esprit design par la diversité
des matériaux et leur mise en œuvre. Le disque représentant
la scène est en plexiglas sur lequel l’artiste a recopié
son dessin de perspective, c’est une parabole de télévision
qui fait le socle de la pièce et c’est une parabole de spot
halogène qui fait la liaison à l’intérieur ;
l’inclinaison est voulue pour améliorer la lecture. C’est
par un jeu de tiges métalliques que l’ensemble prend son volume.
Enfin la lumière a toute sa raison d’être du fait que
sans elle le tableau ne parlerait pas ; en effet l’artiste a misé
sur la transparence d’un vernis teinté pour donner des tonalités
à son installation. Projetant de la lumière par derrière
ce jeu de transparence permet de donner toute l’épaisseur aux
différents plans et profondeurs de la composition. Cette lumière
est canalisée par des cônes en plâtre en direction du
tableau, avec selon les distances des puissances différentes afin
de ne pas griller certaines zones ; le tout est relié à un
variateur électronique monté en boucle et donnant une respiration
sur le tableau. Toutes les 6 secondes la lumière se trouve à
son maximum laissant donc voir la totalité des détails puis
s’éteignant elle replonge toute cette infrastructure dans la
nuit.
ARTISTE REFERENT G. W. BUSH
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REGARDS
D'APRES SALGADO |
C. BORSOTTI |
233 x 140 x 60 |
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Qui est SALGADO ? Un photographe Brésilien
qui a notamment produit un livre de son travail intitulé «
La Main De l’Homme » au travers duquel il fait découvrir
des ouvriers sous toutes les latitudes du globe, en choisissant partout
des lieux et des expressions qui dépeignent la pauvreté, l’exploitation
de l’Homme, son usure, la violence... C’est de ce livre que
l’artiste a tiré les photos pour travailler son installation.
Pour réaliser ce travail, il a monté 3 panneaux de bois comportant
chacun 4 rectangles qui font penser au format des photos d’identité
des photomatons. Quoi de mieux pour y intégrer des portraits. Ayant
redessiné au crayon sur papier chacun des portraits voulus pour cette
composition, il les a retravaillés en peinture en excluant toute
tonalité intermédiaire pour ne conserver qu’un noir,
un blanc et un gris médium ( SALGADO travaillant lui- même
en noir et blanc). Puis sur ses panneaux, l’artiste a peint sur une
face 4 portraits qu’il a ensuite retravaillé sur l’autre
face soit en zoomant soit en changeant la composition. Lorsqu’on lit
les peintures on se rend compte alors que chaque portrait est reproduit
deux fois : une en noir et blanc image positive, l’autre en noir et
blanc image négative. Le travail effectué il appliqué
sur ses peintures une matière pour modifier l’aspect. La réalisation
design a été étudiée de telle sorte que le volume
de ces panneaux de bois garde légèreté et souplesse,
c’est donc avec des tiges métalliques judicieusement fixée
qu’il a élevé puis déporté le tableau
volume lui donnant une impression de déséquilibre puisqu’il
sort de son socle ; ce n’est que le haubanage qui lui permet de ne
pas basculer
Ce tableau est un hommage au photographe : SALGADO ARTISTE
REFERENT : SALGADO
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